Ce que j’aurais aimé savoir sur la recherche d’emploi après l’université (que personne ne m’a dit)
La remise des diplômes était censée être le début de tout : liberté, vie d’adulte, ma « vraie » vie. Et d’une certaine manière, c’était le cas. Mais alors que les chapeaux tombaient au sol et que les alertes d’emploi envahissaient ma boîte mail, j’ai rapidement réalisé quelque chose pour lequel personne ne m’avait vraiment préparé : la recherche d’emploi après l’université est en soi un travail. Et pas particulièrement glamour.
1. Votre moyenne n’est pas le sésame que vous pensiez
Vous avez probablement passé quatre ans à vous soucier de votre moyenne. Et bien que la performance académique puisse aider, surtout si vous postulez à des études supérieures ou dans des domaines extrêmement compétitifs, la plupart des employeurs ? Ils ne s’en soucient pas autant que vous le pensez.
Ce qui les intéresse réellement : votre expérience, vos compétences, votre façon de communiquer, ainsi que votre compréhension de leur entreprise. Si vous n’avez pas d’expérience de travail directe, trouvez des moyens de parler de vos stages, projets de classe, bénévolats et petits boulots en termes de compétences transférables.
Conseil Pratique :
Adaptez votre CV pour mettre en avant votre expérience plutôt que vos résultats académiques. Utilisez des points de balle qui commencent par des verbes d’action et incluez des indicateurs lorsque c’est possible (ex : “Augmentation de l’engagement étudiant de 25% grâce à des sessions de révisions animées par des pairs chaque semaine”).

2. Postuler en ligne n’est pas suffisant pour la recherche d’emploi après l’université
Les sites d’emploi comme Indeed ou LinkedIn sont utiles, mais ils peuvent aussi donner l’impression que vous jetez votre CV dans le vide. Les entreprises reçoivent souvent des centaines de candidatures pour une seule offre, et il est facile de se faire enterrer.
Ce que je n’avais pas réalisé ? Le réseautage compte plus que je ne l’avais jamais envisagé. Les recommandations internes, les cafés-discussions et les connexions sur LinkedIn peuvent être plus puissants que de postuler à 100 offres.
Conseil Pratique :
Commencez à contacter des personnes dans des rôles qui vous intéressent, même si vous ne les connaissez pas. Demandez un court entretien d’information. La plupart des gens sont remarquablement généreux avec leur temps, surtout si vous êtes poli et direct.
3. Les emplois de débutant peuvent toujours demander 3 ans d’expérience (et c’est normal… frustrant, mais normal)
L’une des choses les plus décourageantes est de voir des postes « junior » qui requièrent 2 à 3 ans d’expérience. Ça semble impossible. Mais voici le secret : la plupart de ces exigences sont des listes de souhaits, pas des règles strictes.
Si vous remplissez environ 70 % des qualifications, postulez quand même. Laissez-les décider si vous êtes un bon fit. Votre volonté d’apprendre et de vous adapter peut parfois compenser votre manque d’expérience.
Conseil Pratique :
Dans votre lettre de motivation, adressez directement ce que vous apportez ainsi que la rapidité avec laquelle vous avez appris de nouvelles compétences par le passé. Concentrez-vous sur le potentiel, pas sur la perfection.
4. Un CV « parfait » n’est pas tout dans la recherche d’emploi après l’université
J’ai passé des heures à agoniser sur les polices, les espaces, et si je devrais lister mes compétences au-dessus ou en dessous de mon éducation. La vérité ? Tant que votre CV est clair, pertinent et sans erreur, c’est ça qui compte.
La plupart des entreprises utilisent des systèmes de suivi des candidatures (ATS) qui recherchent des mots-clés. Donc, un CV magnifique, mais trop design pourrait en réalité vous nuire s’il n’est pas compatible avec les ATS.
Conseil Pratique :
Utilisez un format simple avec des titres de section standard (Expérience, Éducation, Compétences, etc.). Adaptez chaque CV avec des mots-clés de la description du poste pour améliorer vos chances d’être vu.

5. Le ghosting arrive même de la part d’entreprises « professionnelles »
J’ai investi beaucoup d’efforts dans les candidatures pendant ma recherche d’emploi après l’université. J’ai écrit des lettres de motivation personnalisées. Parfois, j’ai passé trois tours d’entretiens. Et puis… rien.
Aucun email. Aucune réponse. Juste le silence. Et ce n’est pas personnel — c’est frustrant, mais c’est normal sur le marché de l’emploi aujourd’hui.
Conseil Pratique :
Programmez un rappel de suivi 7 à 10 jours après un entretien. Si vous n’avez pas de nouvelles après cela, passez à autre chose et concentrez votre énergie ailleurs. Gardez un tableau pour suivre vos candidatures, entretiens et réponses afin de ne pas vous perdre dans le chaos.
6. Vous pourriez ne pas décrocher votre « emploi de rêve » tout de suite (et c’est OK)
Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, je m’imaginais entrer dans un bureau chic, porter des vestes et commander des lattes au lait d’avoine avant les réunions de 9h. La réalité ? Je travaillais dans un support client depuis ma chambre.
Ce n’était pas glamour — mais j’ai énormément appris. J’ai développé des compétences interpersonnelles, gagné en confiance, et compris ce que je voulais réellement faire ensuite.
Votre premier emploi ne définit pas toute votre carrière. C’est juste une étape.
Conseil Pratique :
Concentrez-vous sur l’apprentissage, pas sur la perfection. Demandez-vous : Ce travail m’apprendra-t-il quelque chose de précieux ? M’aidera-t-il à créer des liens ou des compétences que je pourrai utiliser plus tard ?
7. Votre spécialité ne vous enferme pas dans une carrière lors de votre recherche d’emploi après l’université
J’étais terrorisée à l’idée que parce que j’avais choisi ma spécialité en [insérez votre spécialité ici], je ne pourrais jamais faire quoi que ce soit d’autre. Il s’avère que la plupart des gens font plusieurs pivots au cours de leur carrière. C’est parce que votre spécialité vous a donné une base, pas une cage.
Ce qui compte le plus : vos intérêts, vos compétences interpersonnelles, ainsi que votre volonté d’apprendre.
Conseil Pratique :
N’ayez pas peur de postuler à des emplois qui semblent « en dehors » de votre spécialité. Mettez en avant vos compétences transférables, votre adaptabilité, et votre désir de grandir.

8. Le refus ne signifie pas que vous n’êtes pas qualifié
Il est difficile de ne pas prendre un refus d’emploi personnellement — surtout quand cela se reproduit plusieurs fois. Mais parfois, ce n’est pas de votre faute. Peut-être qu’il y avait un recrutement interne. Ou peut-être qu’ils ont changé la description du poste. Ou que le budget a disparu.
Ne laissez pas un « non » vous convaincre que vous n’êtes pas assez bon. Vous l’êtes. Vous n’avez simplement pas encore trouvé la bonne correspondance.
Conseil Pratique :
Lorsque cela est possible, demandez des retours. Si vous n’obtenez pas de réponse, réfléchissez à chaque entretien : Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Que ferais-je différemment ? Utilisez chaque tour comme une occasion d’améliorer.
9. Vous n’avez pas besoin d’avoir tout compris
Ceci est votre rappel que personne n’a tout compris, même si leur profil LinkedIn donne cette impression. Les carrières ne sont plus linéaires. Vous avez le droit de changer d’avis, de faire des détours ou de faire une pause. Ne prenez pas cette recherche d’emploi si sérieusement après l’université que cela vous éloigne de la réalité.
L’objectif n’est pas de tout réussir parfaitement dès le départ, mais de continuer à grandir.
Conseil Pratique :
Concentrez-vous sur la construction d’une vie qui vous convient. Ne poursuivez pas des titres ou des salaires pour de la validation. Poursuivez la croissance, la paix, ainsi que le but — quel que soit leur aspect pour vous en ce moment.
10. Célébrez les petites victoires
Chaque fois que j’obtenais un entretien, je pensais : « Eh bien, maintenant je dois décrocher le job. » Si je ne l’obtenais pas, je me sentais comme un échec. Mais obtenir un entretien est une victoire. Mettre à jour votre CV, envoyer un message de réseautage ou cliquer sur « soumettre » pour une candidature effrayante, tout cela compte.
Vous faites le travail — et cela mérite d’être célébré.
Conseil Pratique :
Tenez un journal des « victoires de chercheurs d’emploi ». Notez tout, des appels de réseautage aux notes de remerciement. Quand vous vous sentez découragé, revenez dessus et rappelez-vous combien vous avez progressé.

Réflexions finales sur la recherche d’emploi après l’université
La recherche d’emploi après l’université est difficile — pas de doute là-dessus. C’est épuisant, émotionnel, et souvent rempli de doutes. Mais c’est aussi temporaire. Chaque CV que vous envoyez, chaque entretien que vous essayez, chaque email que vous tapez nerveusement — tout cela compte.
Vous n’êtes pas en retard. Et vous ne faiblissez pas. Vous apprenez à vous défendre dans un monde qui ne facilite pas toujours les choses. Et cela, en soi, est une compétence précieuse.
Alors, si vous êtes en plein dedans : prenez une grande respiration. Faites-vous un café. Révisez votre CV. Contactez quelqu’un sur LinkedIn. Et continuez.
Votre opportunité est là, et elle en vaudra la peine.
FAQ
- 1. Quel est le meilleur moyen de se démarquer lors de la recherche d’emploi ?
- Il est essentiel de mettre en avant vos compétences transférables et de créer un réseau solide.
- 2. Devrais-je toujours mentionner mon GPA sur mon CV ?
- Seulement si cela peut renforcer votre candidature, surtout si vous êtes récemment diplômé.
- 3. Que faire si je n’obtiens pas de réponse après un entretien ?
- Suivez avec un email après une semaine pour montrer votre intérêt.
- 4. Comment aborder le réseautage si je suis timide ?
- Commencez par des demandes d’informations informelles, ce qui peut être moins intimidant.
- 5. Que faire si je suis rejeté après une candidature ?
- Réfléchissez à ce que vous pouvez améliorer et continuez à postuler.